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Le mystère des portraits de Robespierre aux rayures

(The Mystery of the Striped Robespierre Portraits)

mardi 28 juin 2022, par Marianne Gilchrist

Le portrait de Robespierre en manteau rayé (Musée Carnavalet P.729) est probablement son portrait le plus populaire et le plus reproduit à l’époque moderne. Cependant, en faisant des recherches sur son iconographie, j’ai été surpris de trouver que ce type de portrait n’était pas courant de son vivant ; il est publié pour la première fois dans les années 1820, mais un dessin a apparu aux enchères en janvier 2023.

(The portrait of Robespierre in a striped coat (Musée Carnavalet P.729) is probably his most popular and most reproduced portrait in modern times. However, in researching his iconography, I was surprised to find that it was not in circulation in his lifetime. It was published for the first time in the 1820s, but a drawing appeared at auction in January 2023…)

En français

Le mystère des portraits de Robespierre aux rayures

Le portrait de Robespierre en manteau rayé (Musée Carnavalet P.729) est probablement son portrait le plus populaire et le plus reproduit à l’époque moderne. Cependant, en faisant des recherches sur son iconographie, j’ai été surpris de trouver que ce type de portrait n’était pas courant de son vivant ; en fait, il est publié pour la première fois dans les années 1820.

  • Lithographie, Delpech, d’après Grevedon (1824) © The Trustees of the British Museum (Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0) licence)
  • Tableau, huile sur toile, achat 1883, de la collection Jubinal de Saint-Albin. (CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet)

Il s’agit d’un portrait de trois quarts, en buste, dans lequel il porte un manteau uni ou rayé sur un gilet rayé et une chemise avec un jabot. Sa cravate a un nœud volumineux et gros, plutôt que le nœud plat et desserré qu’on voit sur le buste de Deseine. La plus ancienne version datée, la lithographie de 1824 de Delpech, d’après Grevedon, le montre portant un manteau uni de couleur sombre sur un gilet rayé de couleur plus claire à larges revers. Il a été popularisé comme base d’illustrations de livres à partir des années 1830 par Voinier fils (1833) ; Johann Daniel Laurens ou Laurenz (1833) ; Marckl et Geoffrey (1838) ; Carl Mayer (1838), et bien d’autres. Un certain nombre de ces copies ont élargi et dégrossi les traits du visage.

  • Détail de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et le Calendrier républicain, par Voinier fils, Paris, 1833 (Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)
  • Gravure par Carl Mayer, dans Heinrich Elsner, Maximilian Robespierre, Dictator von Frankreich (Stuttgart, 1838)

Une variante, dans laquelle les rayures du gilet sont orientées différemment et le manteau est rayé aussi, apparaît pour la première fois dans une gravure d’ Alphonse Gouault pour la Galérie Napoléon de Bénard, œuvre partielle (cent portraits en vingt-cinq tranches) débutant en octobre 1828. [1] Aussi, Robespierre porte ses lunettes (curieusement à l’envers) sur son front, bien qu’elles soient omises dans les peintures à l’huile du Deutsches Historisches Museum (Gm 2000/3) de Berlin [2] et du musée Carnavalet (P.729).

Un dessin plus proche de l’estampe de Gouault, avec des annotations décrivant les couleurs du costume, a été publié par Georges Duruy comme frontispice du premier tome de son édition des Mémoires de Barras, Membre du Directoire en 1895 [3] (Musée Carnavalet G.24625). Le dessin (20 x 17 cm) a été revendiqué comme une esquisse préparatoire à un portrait de Gérard appartenant à la famille Duplay et détruit en 1815. Il a été attribué à Jacques-Louis David lors de son exposition au musée Carnavalet en 1931 et 1939 à partir de la collection de M. et Mme Yves Hadengue (Mme Hadengue était la fille de Duruy). En l’absence d’une photographie moderne en couleur, il est difficile d’évaluer ou le dessin ou l’authenticité de l’inscription : « croquis d’après nature à une séance de la Convention ». Cependant, le monogramme « G » permet de soupçonner que c’est le dessin préparatoire de Gouault pour sa gravure. Cependant, jusqu’en janvier 2023, aucun prototype clair de ce type de portrait n’avait été fermement identifié.

  • Gravure par Alphonse Gouault pour la Galérie Napoléon de Bénard (Paris, 1828-29)
  • Dessin, probablement par Gouault, de la collection Jubinal de Saint-Albin, publié comme frontispice du premier volume des Mémoires de Barras, Membre du Directoire, ed. Georges Duruy (Paris, 1895). (CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet)

Le 21 janvier 2023, un dessin de Robespierre à la mine de plomb (18 x 16 cm), signé par Pierre-Claude Gautherot, a été vendu par Giquello lors de la vente aux enchères de la collection d’art et de souvenirs révolutionnaires du Dr André Bernheim (lot 181). [4] C’est une œuvre plus raffinée que la copie de Gouault, publiée par Duruy, et comportant des annotations similaires :

Les yeux verts, le teint pâle, Habit nankin rayé rouge vert,
Gilet blanc rayé bleu, Cravatte blanche rayée rouge.

L’annotation sur le dessin de Gouault décrit le manteau comme « nankin rayé vert » - sans indication d’une altération du rouge. Cela ne correspond pas aux versions à l’huile du Deutsches Historisches Museum (Gm 2000/3), Berlin, et du Musée Carnavalet (P.729), dans lesquelles la couleur du manteau est plus proche du « nankin rayé rouge » supprimé par Gautherot, bien que le gilet soit jaune avec des rayures vertes et blanches, plutôt que blanc avec des rayures bleues. Les deux peintures à l’huile omettent également les lunettes.

Carnavalet P.729 fait partie d’un groupe de tableaux achetés par le musée à Mme Hortense Jubinal en 1883, par l’intermédiaire d’Alfred de Liesville, avec le portrait de Marat de Boze (P.28) ; les portraits de Danton (P.712) et de Desmoulins (P.715) ; un portrait de Saint-Just (P.859) d’après lequel d’ Angélique Verrier (à cette époque, dans la collection de la famille Le Bas). Tous ces tableaux avaient appartenu à son père, Alexandre-Charles Rousselin de Saint-Albin (1773-1847). Ancien combattant de la Révolution, il a constitué une importante collection de portraits et autres souvenirs de la Révolution. [5] Georges Duruy, qui a publié la copie de Gouault du croquis de Gautherot dans les Mémoires de Barras (tirée des manuscrits de la collection Saint-Albin) était le mari de la fille d’Hortense, Amélie Louise Eugénie Jeanne Jubinal.

Le tableau de Carnavalet, en particulier, est devenu le cliché visuel du dandy Robespierre, reproduit dans beaucoup de livres et de souvenirs ; cependant, il pourrait s’agir d’une copie du tableau de Berlin, qui est techniquement supérieur, plus raffiné. Dans la version berlinoise, le lin fin du jabot de la chemise est très délicat et translucide ; dans la version Carnavalet, il est opaque. [6] Les traits du visage sont également dessinés avec plus de subtilité dans le tableau de Berlin ; dans le tableau au Carnavalet, la structure osseuse du visage, en particulier la mâchoire, n’est pas entièrement convaincante, ce qui suggère une source bidimensionnelle plutôt qu’un modèle vivant. Malgré le changement de motif et de couleur des costumes, ils ont clairement une origine commune avec la lithographie Grevedon-Delpech : si l’on superpose les tableaux sur une image miroir de la gravure, les formes du nœud de cravate et du jabot de la chemise s’alignent précisément. Le même nœud et le même jabot apparaissent dans les dessins de Gautherot et de Gouault. Cependant, ni le tableau à Berlin ni celui au musée Carnavalet n’ont été radiographiés, afin de déterminer la présence ou l’absence de travaux préparatoires ou d’altérations.

DHM Gm 2000/3 est peut-être l’œuvre de Gautherot, basée sur son dessin au crayon. Il existe des lacunes dans ce que l’on sait de la collection de Saint-Albin entre sa mort en 1847 et l’achat d’œuvres majeures par le musée Carnavalet en 1883 - notamment l’absence d’un catalogue complet ou d’un inventaire des déces. Il peut être significatif aussi que la belle-fille de Rousselin de Saint-Albin, Hortense-Céline Rousselin-Corbeau de Saint-Albin (1816-74), qui exposait des natures mortes au Salon, ait fait des copies de portraits au pastel du XVIIIe siècle.Si Gm 2000/3 au DHM Berlin est l’original de la collection de Saint-Albin, peut-être par Gautherot, Carnavalet P.729, plus célèbre, vendu par Hortense Jubinal, est-il une réplique de sa belle-sœur ? Là encore, une analyse scientifique est nécessaire pour clarifier la relation entre les tableaux.

Une question demeure quant à l’apparente disparition du portrait de Robespierre par Saint-Albin, vêtu d’un manteau uni et d’un gilet rayé, tel que représenté sur la gravure Grevedon-Delpech. Dans les copies à l’huile de mauvaise qualité, comme Carnavalet P.732, provenant de la collection de l’homme politique Georges Clemenceau, le manteau est uni, marron ; le gilet blanc avec des rayures rouges. À Bruxelles, en décembre 2020, Vanderkindere a vendu une version à l’huile de Robespierre dans le manteau uni et le gilet rayé, associée à une copie du portrait de Jean-Paul Marat par Boze, toutes deux de qualité plutôt médiocre. [7] Des copies des mêmes portraits (avec Robespierre inversé pour des raisons de composition), ainsi qu’un portrait de Danton, forment également un triptyque portant l’inscription : ’Monstres vomis par l’Achéron, on vous reconnaît sous les noms de : Marat, Danton, Robespierre’ (Inv. n° 765, musée Lambinet, Versailles, de la collection Vatel, 1883). [8]Tous trois y sont décrits d’après les originaux de la collection Saint-Albin. Les graveurs ont-ils simplifié le dessin, d’une manière qui a ensuite été copiée dans des œuvres dérivées à l’huile, ou Saint-Albin possédait-il plus d’une version du même type de portrait ? Une autre possibilité est que le manteau rayé ait été surpeint lorsque Saint-Albin a acquis le portrait d’abord, et qu’il ait ensuite été nettoyé.

English

The Mystery of the Striped Robespierre Portraits

The portrait of Robespierre in a striped coat (Musée Carnavalet P.729) is probably the most popular and most widely-reproduced portrait of him in modern times. However, in researching his iconography, I was surprised to find that this portrait-type was not engraved in his lifetime ; indeed, that it was published for the first time in the 1820s.

  • Lithograph by Delpech, after Grevedon (1824) © The Trustees of the British Museum (Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0) licence)
  • Painting, oil on canvas, purchased in 1883 from the Jubinal de Saint-Albin Collection. (CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet)

It is a three-quarter, bust-length portrait in which he wears either a plain or striped coat over a striped waistcoat and a shirt with a prominent frill. His cravat is tied in a bulky, bunched knot, rather than the flat, loose bow seen in the bust by Deseine. The earliest dated version, the 1824 lithograph by Delpech, after Grevedon, shows him wearing a plain, dark-coloured coat over a lighter-coloured, striped waistcoat with wide lapels. It was popularised as the basis of book illustrations from the 1830s onward by Johann Daniel Laurens or Laurenz (1833) ; Marckl and Geoffrey (1838) ; Carl Mayer (1838), and many others. A number of these copies broadened and coarsened the facial features.

  • Detail of Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et le Calendrier républicain, by Voinier fils, Paris, 1833 (Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)
  • Engraving by Carl Mayer, in Heinrich Elsner, Maximilian Robespierre, Dictator von Frankreich (Stuttgart, 1838)

A variant, in which the waistcoat stripes run in a different direction and the coat is also striped, makes its first datable appearance in an engraving by Alphonse Gouault for Bénard’s Galérie Napoléon, a part-work (one hundred portraits in twenty-five instalments) commencing in October 1828.1 This shows Robespierre’s spectacles (upside-down, curiously) on his forehead, although these are omitted in the oil paintings in the Deutsches Historisches Museum (Gm 2000/3), Berlin,2 and the Musée Carnavalet (P.729).

A tinted drawing clearly related to the Gouault print, with annotations describing the costume colours, was published by Georges Duruy in the first volume of his edition of the Mémoires de Barras, Membre du Directoire (Musée Carnavalet G.24625).3 The drawing (20 x 17 cms) was said to be a preparatory sketch for a Gérard portrait owned by the Duplay family and destroyed in 1815. It was attributed to Jacques-Louis David when exhibited at the Musée Carnavalet in 1931 and 1939 from the collection of M. and Mme Yves Hadengue (Mme Hadengue was Duruy’s daughter). In the absence of a modern colour photograph, it is difficult to assess it. The monogram (G) raises the possibility that it is Gouault’s preparatory drawing for the engraving. Until January 2023, no clear prototype of this portrait type could be identified.

  • Engraving by Alphonse Gouault for Bénard’s Galérie Napoléon (Paris, 1828-29)
  • Drawing, probably by Gouault, from the Jubinal de Saint-Albin Collection, published as frontispiece to the Mémoires de Barras, Membre du Directoire, vol. 1, ed. Georges Duruy (Paris, 1895). (CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet)

On 21 January 2023, a pencil drawing of Robespierre (18 x 16 cm), signed by Pierre-Claude Gautherot, was sold by Giquello in the sale of Dr André Bernheim’s collection of Revolutionary art and memorabilia (lot 181).4 It is a more refined work than Gouault’s copy, published by Duruy, and has similar annotations :

Green eyes, pale complexion, Coat nankin yellow striped with red green,
Waistcoat white striped with blue, Cravat white striped with red.

The annotation on Gouault’s drawing describes the coat as « nankin yellow striped with green » - without an indication of the change from « red ». This does not match the oil versions at the Deutsches Historisches Museum (Gm 2000/3), Berlin, and at the Musée Carnavalet (P.729), in which the coat is closer to the original « nankin yellow striped with red » crossed out by Gautherot, although the waistcoat is yellow with green and white stripes rather than white with blue stripes. Both oil paintings omit the spectacles.

Carnavalet P.729 was one of several works bought by the museum from Mme Hortense Jubinal en 1883, via Alfred de Liesville. The others were Boze’s portrait of Marat (P.28) ; the portrait of Danton (P.712) ; an anonymous portrait of Desmoulins (P.715) ; a portrait of Saint-Just (P.859) derived (probably via an engraving) from Angélique Verrier’s pastel owned by the Le Bas family. All these had belonged to Mme Jubinal’s father, Alexandre-Charles Rousselin de Saint-Albin (1773-1847). A former revolutionary, he had built up an important collection of Revolutionary portraits and other memorabilia.5 Georges Duruy, who published Gouault’s copy of Gautherot’s sketch in the Mémoires de Barras (taken from manuscripts in Saint-Albin’s collection) was the husband of Hortense’s daughter, Amélie Louise Eugénie Jeanne Jubinal.

The Carnavalet picture, in particular, has become the visual cliché of Robespierre the dandy, reproduced widely in books and memorabilia. However, it is probably a copy of the Berlin DHM painting, which is technically superior, more refined. In the Berlin version, the linen of the shirt frill is finer, translucent ; in the Carnavalet version it is opaque. 6 The facial features are also more subtly drawn in the Berlin picture ; in the Carnavalet painting, the facial bone structure, especially the jawline, is not entirely convincing, suggestive of a 2D source rather than a living model. Despite the change in costume colour and pattern, they clearly share a common origin with the Grevedon-Delpech lithograph : if one superimposes them with a mirror-image of the print, the shape of the cravat-knot and the disposition of the shirt frill align exactly. The same knot and frill appear in the drawings by Gautherot and Gouault. However, neither the Berlin nor the Carnavalet paintings has been x-rayed to determine the presence of preparatory drawing or alterations.

DHM Gm 2000/3 is perhaps Gautherot’s painting, based on his pencil drawing. There are gaps in what we know of Saint-Albin’s collection between his death in 1847 and the Musée Carnavalet’s purchase of major works in 1883 – notably, there is no complete catalogue or inventaire des déces. It may also be significant that Rousselin de Saint-Albin’s daughter-in-law, Hortense-Céline Rousselin-Corbeau de Saint-Albin (1816-74), who exhibited still-lives at the Salon, made copies of eighteenth-century pastel portraits. If Gm 2000/3 at DHM Berlin portrait is the original from Saint-Albin’s collection (possibly by Gautherot), is the more famous painting which Hortense Jubinal sold to the Musée Carnavalet a replica by her sister-in-law ? Again, a scientific analysis of both paintings is needed to clarify their relationship.

Another question is the apparent disappearance of the earlier version of Saint-Albin’s painting with the plain coat, as represented by the Grevedon-Delpech lithograph. In poor quality oil copies, such as Carnavalet P.732, from the collection of the statesman Georges Clemenceau, the coat is plain, brown ; the waistcoat white with red stripes. In Brussels in December 2020, Vanderkindere Auctions sold an oil version of Robespierre in the plain coat with striped waistcoat paired with a copy of Boze’s portrait of Jean-Paul Marat, both rather poor in quality.7 Copies of the same portraits, along with one of Danton, also form a triptych inscribed : “Monsters vomited from Achéron, we recognise you under the names of : Marat, Danton, Robespierre” (Inv. No. 765, Musée Lambinet, Versailles, from the Vatel Collection, 1883).8 All three are described as coming from the Saint-Albin Collection.

Have the engravers simplified the drawing, in a way that was then reproduced in derivative oil paintings, or did Saint-Albin own more than one version of the same portrait-type ? Another possibility is that the striped coat had been overpainted when he acquired the picture and that he then had it cleaned.

Marianne M. Gilchrist MA Hons PhD FSA (Scot)

[1Bénard, Galérie Napoléon, ou Collection de Portraits de Napoléon et sa famille, ses contemporains les plus fameux, nationaux et étrangers (Paris : Bénard, 1828).

[2Deutsches Historisches Museum, Inv.Nr. Gm 2000/3 : [https://www.dhm.de/archiv/ausstellu...]

[3Duruy, Georges (ed.), Mémoires de Barras, Membre du Directoire, vol. 1 (Paris : Hachette, 1895).

[4Giquello & Associés, Souvenirs historiques de la collection du docteur André Bernheim : https://www.gazette-drouot.com/ventes-aux-encheres/133927-souvenirs-historiques (21 janvier 2023)

[5Horn, Jeff, The Making of a Terrorist : Alexandre Rousselin and the French Revolution (Oxford : OUP, 2021), 174-75.

[6Je remercie Elena Volkova (Helen Wolf) pour ses recherches sur le portrait à Berlin, publiées sur Tumblr : World of Dreams, 22 juin 2019. Elle a été la première à remarquer que le portrait de Carnavalet est probablement une copie de celui de Berlin.

[7Lot 53, vendu par Vanderkindere, Bruxelles, Art et Antiquités (à Huis Clos), le 15 décembre 2020, La Gazette Drouot [https://www.gazette-drouot.com/lots...]