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Les 22 révolutionnaires exécutés sans procès le 10 thermidor : biographies
Un article inédit et unique aujourd’hui regroupant la biograhie des 22
mardi 17 janvier 2023
Parmi les 22 guillotinés du 10 thermidor an II-28 juillet 1794, conséquences du 9 thermidor et de l’échec de l’insurrection de la Commune de Paris, la mort de Robespierre ( exécuté l’avant-dernier) est un événement majeur du déroulement de la Révolution française. Elle est connue de tous, ou presque [1]. Celle de Saint-Just a pu également connaître une certaine postérité.
Il faut réellement s’intéresser à cette époque historique pour connaître celle des autres conventionnels (Couthon, Augustin Robespierre) et des personnalités liées à la Commune (Hanriot, Payan, Lescot-Fleuriot, Dumas).
Toutes ces personnalités possèdent leur entrée dans le très utile Dictionnaire Historique de la Révolution française d’Albert Soboul paru en 1989 lors du Bicentenaire de la Révolution française [2].
Le récent Dictionnaire des Conventionnels en deux volumes [3] permet désormais d’utiliser des biographies souvent complétées et renouvelées pour les quatre députés exécutés ainsi que pour Lebas qui s’est suicidé dans la nuit du 9 au 10 thermidor lors de l’envahissement de l’Hôtel de ville par les forces conventionnelles [4].
Il reste 14 victimes dont les noms sont rarement cités, la plupart membres du Conseil général de la Commune, et dont il n’existe pas de biographie spécifique ni en version papier, ni même sur internet. ( à l’exception de Lavalette et de Simon qui bénéficient d’entrées sur Wikipedia)
Cependant les travaux menés sur les Sans-culottes de l’an II depuis la thèse monumentale d’Albert Soboul [5], prolongés par le remarquable Répertoire du personnel sectionnaire parisien en l’an II d’Albert Soboul et Raymonde Monnier [6] permettent de retrouver ces militants révolutionnaires attachés aux combats et aux valeurs de Robespierre.
Ces sources fondamentales sont complétées par l’excellent et très documenté ouvrage de Paul Sainte-Claire Deville, La Commune de l’an II [7], ainsi que par des documents publiés par Gérard Walter dans « La Conjuration du neuf thermidor » publié en 1974, dont certains publiés précédemment par Courtois [8].
Ce sont toutes ces sources croisées qui constituent ce petit travail biographique des victimes du 10 thermidor qui n’eurent même pas droit à un procès en raison d’un décret de la Convention les mettant « hors la loi ». Nous avons privilégié les études concernant les personnalités moins connues. Il n’était évidemment pas utile de refaire une énième biographie de Robespierre. Nous renvoyons donc les personnalités plus connues aux études publiées dans les deux dictionnaires évoqués plus haut. Nous avons également utilisé le « Jugement rendu par le Tribunal révolutionnaire, établi à Paris, 10 thermidor, l’an 2e de la république française, une et universelle » dont nous possédons un original, notamment pour l’ordre et la présentation succincte des 22 [9].
Ce petit travail constitue un hommage à tous ces révolutionnaires oubliés depuis 1794 pour beaucoup d’entre eux. Il en appelle un autre, nécessairement, celui de le poursuivre avec les 71 guillotinés du 11 thermidor puis les 12 autres du 12 thermidor, qui témoignent d’une répression particulièrement féroce de la part de ceux qu’on appellera bientôt les Thermidoriens.
- Maximilien Robespierre
1 : ROBESPIERRE (Maximilien), né à Arras, département du Pas-de-Calais, député à la Convention nationale, âgé de 36 ans, demeurant à Paris, rue Honoré, Section des Piques. [10]
2 : COUTHON (Georges), né à Orcet, département du Puy de Dôme, député à la Convention nationale, âgé de 38 ans, demeurant à Paris, cour du Manège.
[11]
3 : LAVALETTE (Louis-Jean-Baptiste), né à Paris en 1753, âgé de 40 ans, demeurant à Paris, rue Honoré, n° 320. Ex-noble, garde de la marine en 1769 et depuis la Révolution, commandant à Nancy en 1789, puis commandant de la place de Lille dont il réorganise l’armée révolutionnaire. Il est l’un des chefs de la Société populaire à Bruxelles avec l’arrivée de l’armée française. Commandant des Bataillons de la Section des Gardes Nationales, général de Brigade de l’Armée du Nord depuis le 15 mai 1793, arrêté le 13 décembre 1793 puis transféré à Paris en raison d’une dénonciation. Il est libéré par le Comité de salut public le 23 floréal an II-12 mai 1794. il est réintégré dans ses fonctions. Lavalette est ensuite employé à la dix-septième division militaire. Adjoint d’Hanriot, il est guillotiné avec les Robespierristes le 10 thermidor an II.
4 : HANRIOT ( François), né à Nanterre, âgé de 35 ans, ci-devant commis aux barrières, général de la force armée de Paris, demeurant à Paris, rue de la clef. [12]
5 : DUMAS (René-François), né à Jussey, département de la Haute-Saône, âgé de 40 ans, homme de loi à Lons-le-Saunier avant la Révolution, demeurant à Paris, rue de Seine, Section de l’Unité, et actuellement président du Tribunal Révolutionnaire. [13]
6 : SAINT-JUST (Antoine), né à Decize, département de la Nièvre, âgé de 26 ans, sans état avant la Révolution, étudiant, député à la Convention nationale, demeurant à Paris, rue Caumartin, n° 3. [14]
7 : PAYAN ( Claude-François), né à Saint-Paul-Trois-Châteaux, département de la Drôme, district de Montélimar, âgé de 27 ans, sans état avant la Révolution, et depuis juré au Tribunal Révolutionnaire, agent de la Commune de Paris, demeurant à Paris, rue de la Liberté, Section Marat. [15]
8 : VIVIER (Nicolas-Joseph), né à Paris, âgé de 50 ans, avoué et juge au tribunal criminel du département, troisième arrondissement, président des Jacobins dans la nuit du 9 au 10 thermidor an II, demeurant rue Germain-l’Auxerrois.
Dans la séance de la nuit du 9 au 10 thermidor, le député Thirion le dénonce à la Convention : « Je demande qu’il soit pris des mesures contre le scélérat Vivier. Cet homme, dévoué à Robespierre, et qui a présidé les Jacobins cette nuit, était en rébellion contre la Convention ; car il a présidé pour contenir des gens en rébellion. » La Convention met Vivier hors la loi.
Vivier est guillotiné en même temps que Robespierre.
9 : GOBEAU (Adrien-Nicolas), homme de loi, né à Vincennes, âgé de 26 ans, demeurant 530 rue de la Chaise, Section du Bonnet-Rouge. Président de la société des Amis-de-la-Liberté, membre de la Commune du 10 août. Juge au tribunal du premier arrondissement en mars 1793, Substitut provisoire de l’accusateur public près le tribunal criminel du département en avril 1793. Plusieurs fois président de la section, membre de la Commune de l’an II.
Le 9 thermidor, Gobeau vient parler à la section en faveur de la Commune. « Gobeau, membre du Conseil général, avait déclaré à la tribune que « lorsque le peuple était debout, il n’y avait plus de Convention, plus de Comités. » »
« Réunie en assemblée générale, la section a envoyé des commissaires à la Commune. Le municipal Gobeau s’efforça à déterminer les citoyens à se réunir à la Commune. »
« A tenté de se tuer lors de l’envahissement de la Maison commune, en se donnant des coups de canif dans la poitrine. Transporté à l’Hôtel-Dieu, pansé, puis transporté au Comité de salut public, puis à la Conciergerie, en même temps que Robespierre aîné. Exécuté le 10. »
10 : LESCOT-FLEURIOT (Jean-Baptiste-Edmond), né à Bruxelles, âgé de 33 ans, artiste, demeurant à la Mairie, Substitut de l’accusateur public près le Tribunal révolutionnaire, Maire de Paris.
[16]
- Portrait inscrit ’A. Bon Robespierre’
- Probablement le portrait de Charles-Pierre-Emmanuel Dumas de Saint-Germier
Gravure par Edmé Quenedey
(Bibliothèque Getty ; archive.org)
11 : ROBESPIERRE ( Augustin-Bon-Joseph), dit Robespierre jeune, né à Arras, département du Pas-de-Calais, âgé de 31 ans, député à la Convention nationale, demeurant à Paris, rue Florentin.
[17]
12 : BERNARD ( Jacques-Claude), né à Paris, âgé de 34 ans, demeurant à Sainte-Marguerite, 12 rue Bernard, ex-prêtre comme vicaire et sacristain de Sainte-Marguerite, Section de Montreuil, il se marie en 1792. Électeur de 1792, membre du Conseil général de la Commune et officier municipal. Chef des bureaux de la mairie de Paris, il est arrêté dans la nuit du 9 au 10 thermidor au cours d’une rencontre avec une patrouille de la section révolutionnaire. Guillotiné le 10 thermidor an II.
13 : GENCY (Antoine), né à Reims, âgé de 33 ans, tonnelier, demeurant 14 rue de Lourcine, faubourg Marcel, Section du Finistère. Électeur de 1792, officier municipal, adjoint au Comité d’exécution, il s’est montré très actif dans la nuit du 9 au 10 thermidor. « Un citoyen envoyé par le comité civil à huit heures vers la Commune pour savoir ce qui s’y passait rapporte qu’on lui a fait mettre son nom sur une feuille volante et fait prêter le serment aux commissaires présents de la section et que Mercier et Gency représentants de la section ont dit que les patriotes détenus avaient été mis en liberté et que toutes les autorités étant réunies à la Commune tous les ordres en partiraient. » Il fait arrêter des membres du Comité révolutionnaire de se section, qui ne voulaient pas obéir aux ordres de la Commune. « Les comités du Finistère prêtèrent serment à la Commune et ne se ravisèrent que vers onze heures ; encore faut-il signaler que, vers une heure du matin, Gency, membre du Conseil général, procéda à la tête d’un détachement, à l’arrestation des quatre commissaires qui avaient entraîné le revirement du comité révolutionnaire. » Il est arrêté lui-même à l’assemblée générale de la section du Finistère. « Lorsque sur les deux heures du matin, Gency, membre du Conseil général, annonça l’arrestation de quatre commissaires révolutionnaires, il fût aussitôt arrêté lui-même. » Envoyé immédiatement au Comité de sûreté générale et exécuté le 10.
14 : SIMON (Antoine), né à Troyes, département de l’Aube, en 1736, âgé de 57 ans, cordonnier, demeurant 32 rue des Cordeliers, Section Marat. Citoyen actif, membre de la Commune du 10 août, officier municipal de la commune de Paris, il est nommé gardien du fils de Louis XVI à partir de juillet 1793 à la prison du Temple. Il quitte cette tâche en janvier 1794 afin de se consacrer davantage à ses fonctions municipales.
Membre de la Commune de l’an II, présent à la séance du 9 thermidor, adjoint au Comité d’exécution. Il est arrêté avec ses deux collègues Laurent et Warmé à l’assemblée générale de la section, qu’ils avaient essayé d’entraîner. Il est transféré directement dans l’après-midi du 10 thermidor à la Conciergerie, et exécuté le même jour.
15 : LAURENT ( Denis-Étienne), né à Paris, âgé de 33 ans, demeurant rue Gît-le-Cœur, n° 13, Section Marat, bourgeois sans profession. Électeur de 1792. ( 28 livres d’imposition) Membre du Comité central du 31 mai ; membre du Conseil général de la Commune, officier municipal.
Présent à la séance de la Commune le 9 thermidor. Il s’est rendu à l’assemblée générale de la section, pour essayer de l’entraîner. Laurent, après avoir fait l’apologie de Robespierre, Couthon et St-Just a annoncé que le Conseil général les a pris sous la protection et a fait serment de mourir à leurs côtés : il a ajouté que le club des Jacobins a exclus de son sein les députés, membres de la société, qui ont voté l’arrestation de Robespierre et que vingt-sept sections se sont déjà réunies au conseil général, il invite celle de Marat à suivre leur exemple.
« Lorsque vers minuit Laurent et Warmé, membres du Conseil général, tentent de réchauffer le zèle insurrectionnel, ils sont arrêtés. » « On fit arrêter Laurent et Warmé, deux officiers municipaux, venus prêcher la révolte contre la Convention. »
Laurent a été arrêté avec ses collègues Simon et Warmé par le Comité révolutionnaire. Il est envoyé dans l’après-midi du 10 à la Conciergerie, sur mandat d’arrêt de l’accusateur public. Exécuté le 10.
16 : WARME (Jacques-Louis-Frédéric), né à Paris, âgé de 29 ans, demeurant 10 rue de l’Hirondelle, Section Marat, employé, ex-commis aux Domaines, employé à la guerre, employé à la Commission du Commerce et approvisionnements. Membre de la Commune de l’an II, plusieurs fois secrétaire ou président de la section ; membre de la société des Jacobins.
Présent à la séance de la Commune le 9 thermidor. L’assemblée de section a d’abord envoyé des commissaires à la Commune. « Malgré les efforts de Laurent et de Warmé qu’elle fait arrêter par le comité révolutionnaire, la section refuse de reconnaître la Commune rebelle et envoie à la Convention des canons et des troupes pour la défendre. »
Arrêté à l’assemblée générale de la section Marat, avec ses collègues Laurent et Simon. Il es conduit à la Conciergerie dans l’après-midi du 10. exécuté le même jour.
17 : FORESTIER ( Jean-Étienne), né à Paris, âgé de 47 ans ( ou 45), demeurant rue du Plâtre, n° 3, Section de l’Homme-armé, fondeur-ciseleur-doreur. Électeur de 1792, élu juge suppléant au tribunal de commerce le 22 avril 1793, membre du Conseil général de la Commune.
Il assiste à la séance de la Commune le 9 thermidor et se présente vers minuit au Comité révolutionnaire de sa section « pour rendre compte ». Arrêté, conduit au Comité de sûreté générale et exécuté le 10.
18 : GUERIN (Nicolas), né à Beaumont-sur-Orne, département du Calvados, âgé de 52 ans, demeurant rue du faubourg Montmartre, Section du Mont-Blanc, receveur de rentes. Membre du Conseil général de la Commune. Il est présent à la séance de la Commune le 9 thermidor. La section du Mont-Blanc est représentée à la Commune par Bougon, Charigny et Guérin. Réunie en vertu d’une convocation de la Commune, elle envoie une députation à la Convention pour lui demander ses ordres.
Arrêté le 10 thermidor, dans la matinée, par le Comité révolutionnaire de la section, conduit au Comité de sûreté générale. Exécuté le 10.
19 : DHAZARD (Jean-Baptiste-Mathieu), né à Paris, âgé de 36 ans, demeurant rue Honoré, n° 101, Section des Gardes-Françaises ; perruquier. Membre de la Commune de Paris, adjoint au Comité d’exécution. D’Hazard a été arrêté sur la section des Arcis, qu’il était venu essayer d’entraîner.
« Des membres que cette section avait fournis à la Commune, Dazard, arrêté par la section des Arcis, et qui avait pris une part très active à la rébellion municipale, a été frappé du glaive de la loi. » Exécuté le 10.
20 : COCHEFER ( Christophe), né à Gonesse,dans le département de Seine-et-Oise, âgé de 60 ans, demeurant rue Merry, n° 78 ( ou n° 413), Section de la Réunion ; ancien marchand et maître tapissier. Électeur de 1792, commissaire civil, membre du Conseil général de la Commune. Il est arrêté à la Maison commune. Exécuté et guillotiné le 10 thermidor an II.
21 : BOUGON (Charles-Jacques-Mathieu), né à Trouville, district de Pont l’Évêque dans le département du Calvados en 1737, âgé de 57 ans, fondateur de la société populaire, demeurant 64, rue Lazare, section du Mont-Blanc ; garçon de bureau au timbre. Membre du Conseil général de la Commune. Il représente la section du Mont-Blanc à la Commune avec Charigny et Guérin. Il est arrêté chez lui le 10 thermidor, de bonne heure, par le Comité révolutionnaire de la section, qui le conduit tout de suite au Comité de sûreté générale. Exécuté le 10.
22 : QUENET (Jean-Marie), né à Lyon, âgé de 41 ans, demeurant 13 (ou 18) rue de la Mortellerie, Section de la Maison-Commune, marchand de grains et de bois. Électeur de 1792, membre du Conseil général de la Commune, administrateur de police.
« La section de la Maison-Commune était plus exposée qu’aucune autre, à raison de la proximité du foyer de la conspiration, à recevoir les influences des rebelles. Il eût été étonnant que cette section, si voisine de la Commune, n’eût pas eu des orateurs disposés à la défendre. Il s’y en est trouvé quelques-uns. »
Quénet est arrêté à la Mairie avec ses collègues. Exécuté le 10.
[1] 1 : Sur le 9 thermidor :
- Archives Parlementaires publiées par ALQUIER ( Aline) et BRUNEL ( Françoise), Paris, Éditions du CNRS, 1982, tome XCIII- 93.
- BRUNEL ( Françoise), Thermidor La chute de Robespierre, Paris, Éditions Complexe, 1989, 155 p.
- BRUNEL (Françoise), Thermidor (neuf), p. 1030-1032 dans : Dictionnaire historique de la Révolution française Albert Soboul, Paris, P.UF., 1989, 1132 p.
- L’Histoire n° 433, mars 2017.
[2] SURATTEAU (Jean-René) et GENDRON (François) ( sous la dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française Albert Soboul, Paris, P.UF., 1989, 1132 p.
[3] BIARD (Michel), BOURDIN (Philippe) et LEUWERS (Hervé), (sous la dir.), Dictionnaire des Conventionnels 1792-1795, Paris, Centre international d’étude du XVIIIe siècle Ferney-Voltaire, 2022, 2 Tomes, 1307 p.
[4] LEUWERS (Hervé), Lebas, Philippe Charles François Joseph, Dictionnaire des Conventionnels 1792-1795, op. cit., p. 705-706.
[5] SOBOUL (Albert), Les sans-culottes parisiens en l’an II, La Roche-sur-Yon, Henri Potier, 1958, 1168 p.
[6] SOBOUL (Albert) et MONNIER (Raymonde), Répertoire du personnel sectionnaire parisien en l’an II, Paris, Publications de la Sorbonne, 1985, 564 p.
[7] SAINTE-CLAIRE DEVILLE (Paul), La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, Paris, Plon, 1946, 387 p.
[8] WALTER (Gérard), La Conjuration du Neuf Thermidor, Paris, Gallimard, Collection trente journées qui ont fait la France, 1974, 576 p.
[9] Jugement rendu par le Tribunal Révolutionnaire, Établi à Paris, 10 thermidor, l’an 2e de la République Française, une et indivisible, de l’Imprimerie du Tribunal révolutionnaire, Enclos du Temple, N° 34 et N° 37, 11 p.
[10] (LEUWERS Hervé, Robespierre, Maximilien Marie Isidore, p. 1009-1012, dans : Dictionnaire des Conventionnels, op. cit.)
[11] (BOURDIN Philippe, Couthon, Georges Auguste Aristide, p. 299-307, dans : Dictionnaire des Conventionnels, op. cit.)
[12] (MONNIER Raymonde, Hanriot François, p. 531-531, dans : Dictionnaire Historique de la Révolution française Albert Soboul, op. cit.)
[13] (MONNIER Raymonde, Dumas René François, p. 377, dans : Dictionnaire Historique de la Révolution française Albert Soboul, op. cit.)
[14] (QUENNEDEY Anne et VINOT Bernard, Saint-Just (de) Louis Antoine Léon, p. 1045-1048, dans : Dictionnaire des Conventionnels, op. cit.)
[15] (DUPORT Anne-Marie, Payan Claude-François, p. 827, dans : Dictionnaire Historique de la Révolution française Albert Soboul, op. cit.)
[16] (MONNIER Raymonde, Lescot-Fleuriot Jean Baptiste Edmond, p. 669, dans : Dictionnaire Historique de la Révolution française Albert Soboul, op. cit.)
[17] ( CUCCOLI Lorenzo, Robespierre, Augustin Bon Joseph, p. 1007-1009, dans : Dictionnaire des Conventionnels, op. cit.)